Législatives: L'ISIE et les conditions des candidatures
Le porte-parole de l'Instance supérieure indépendante pour les élections, Mohamed Tlili Mansri, a assuré, dans Midi Show de ce vendredi, que le décret 55 de 2022, portant amendement à la loi organique 16 de 2014, relative aux élections et aux référendums, comporte plusieurs nouvelles conditions de candidature pour les élections législatives.
Il a précisé que, parmi ces conditions, la présentation du bulletin numéro 3, soulignant que l'ISIE s'est penchée sur "cette condition primordiale'', à travers plusieurs réunions avec les ministères de l'Intérieur et de la Justice.
Mansri a, également, précisé que les imams, les présidents des associations et des structures sportives ne peuvent se présenter aux élections législatives, qu'après un an de la fin de leurs mandats.
Une seule différence entre le contenu du décret et la proposition de l'ISIE
Par ailleurs, le porte-parole de l'Instance électorale a révélé que l'ISIE a présenté ses propositions à la présidence, après la promulgation du décret. Il a ainsi fait savoir qu'il n'y avait qu'une seule différence entre le contenu de ce décret et la proposition de l'Instance et qu'elle concerne le nombre de parrainages.
"L'ISIE en a proposé 200 parrainages uniquement alors que le décret en mentionne 400 (à égalité entre femmes et hommes)", a-t-il dit. Et d'ajouter : "cette condition est obligatoire pour l'acceptation de la candidature".
L'ISIE est prête à tous les niveaux
Mohamed Tlili Mansri a aussi déclaré que l'approbation du calendrier d'une manière officielle se fera mardi prochain et que la campagne électorale s'étalera sur 21 jours.
"Ce décret a raccourci les délais et considéré le samedi, le dimanche et les jours fériés comme des jours ouvrables normaux, ce qui facilitera le travail de l'Instance", a-t-il précisé.
Il a, également, fait savoir que le coût des élections est le même et que l'ISIE aura besoin du même capital humain.
Et de conclure: "L'ISIE est prête pour cette échéance à tous les niveaux (...) l'Instance n'a d'autre choix que d'appliquer ce calendrier".
Amira Jendoubi